Le Vent se lève - Curt Close

Le vent se lève

les volets claquent,

les rideaux s’envolent,

les arbres s’agitent,

et leurs branches devenues folles,

n’auront plus la moindre trève,

Le vent se lève,

et l’horizon soudain s’assombrit,

devenu lourd,

devenu noir,

le ciel s’enfuit,

devant le vent qui se lève,

J’aime,

sentir le vent en folie,

et trainer sous la pluie,

j’aime,

j’aime me rouler dans la boue,

comme un indien sioux,

le vent se lève,

Le vent se lève,

souffle sur ma peau,

comme sur la braise,

il me faut être,

et je me jette dans la fournaise,

de se grand vent qui se lève,

Le vent se lève,

à grondement racle,

le ciel en colère,

je me moque du tonnerre,

je défie les éclairs,

et les nuages en crèvent,

J’aime sentir le vent en folie,

et trainer sous la pluie,

j’aime,

j’aime me rouler dans la boue,

comme un indien sioux,

j’aime sentir le vent en folie,

et trainer sous la pluie,

me rouler dans la boue,

comme un indien sioux,

dans un rond de folie,

et trainer sous la pluie,

j’aime,

j’aime me rouler dans la boue,

comme un indien sioux,

J’aime me frotter le torse à l'écorse,

de l’arbre pour lui voler sa force,

le vent se lève,

je rentre chez nous couvert de boue,

et devant elle comme un chien mouillé,

j’me secoue,

j’attend un geste brûlant de fièvre,

une caresse qui m’apaise,

dehors le vent se lève.